Pour comprendre la configuration d’un réseau, les flux de pouvoir et d’information peuvent être plus importants que ceux de l’argent et des services. Le pouvoir devient dans ce contexte un concept central de l’analyse de réseau. Selon Thorelli (1986) le pouvoir ne peut se penser comme étant possédé unilatéralement. Le phénomène le plus typique est celui de l’interdépendance. Ainsi, dans une logique de réseaux, l’organisation a intérêt, pour éviter une dépendance, à restreindre les interactions avec une partie donnée au profit d’une extension de son réseau.
Photo de françois bouchet
L’auteur identifie cinq sources de pouvoir pour les participants à un réseau :
Ø Le pouvoir économique de base( pour un acheteur plus il a de fournisseurs moins les coûts de transaction d’en changer sont élevées. Possibilité d’avoir accès à des financements, et de s’intégrer verticalement).
Ø Le pouvoir technologique : innovations de produits et de procédés.
Ø L’expertise : le savoir est pouvoir, capacité du personnel et équipement en recherche et développement.
Ø La confiance dans la continuation de a relation. Elle est basée sur la réputation et les performances passées.
Ø La légitimité : le pouvoir dérive des contrats de long terme
H. THORELLI « Networks: between markets and hierarchies » Strategic Management Journal, 1986, vol. 7, pp. 37-51.
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